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Nous sommes un groupe de professeurs et CPE en collège et en lycée, des filières générales, techniques et professionnelles. Chaque jour plus nombreux à mesure que les rassemblements locaux se multiplient, nous souhaitons porter nos revendications avec l'appui de tous les syndicats mais sous le contrôle d'aucun.
Tenez-vous informés de notre mouvement en envoyant votre adresse mail à STAGIAIREIMPOSSIBLE@GMAIL.COM.

jeudi 21 octobre 2010

Appel national de l'AG des stagiaires d'Île-de-France

Réunis en assemblée générale ce Mercredi 20 Octobre 2010, les stagiaires du premier et du second degré des académies de Versailles, Paris, Créteil, réaffirment leur opposition à la réforme de la formation des enseignants. Ils revendiquent :

  • L’abrogation de la réforme de la formation
  • Pas plus d’un tiers de temps de service devant les classes
  • Un accompagnement pédagogique concret
  • Des conditions claires de titularisation, harmonisées au niveau national

Ils dénoncent les pressions exercées par la hiérarchie à l’encontre des stagiaires.

Sur la base de ces revendications, ils appellent les stagiaires de toutes les académies à se réunir, et à discuter d’une amplification de la mobilisation. L’AG appelle à une manifestation nationale devant le ministère le 17 Novembre.

L’assemblée générale appelle également tous les collègues à soutenir ce mouvement.

Compte-rendu de l'AG du 20 Octobre à la Bourse du Travail de Paris


Mercredi 20 Octobre à 17h, une assemblée des stagiaires de l'Education Nationale s'est tenue à l'appel du collectif indépendant Stagiaire impossible, grâce à l'aide d'une intersyndicale.
Etaient présents plus de 180 personnes, majoritairement issus de l'académie de Créteil mais aussi une douzaine de stagiaires et Versailles, une dizaine de Paris et une d'Amiens. Les filières générales et technologiques étaient bien sûr représentées, mais il y avait aussi une documentaliste et deux conseillers principaux d'éducation titulaires. Le primaire n'était pas en reste avec une dizaine de professeurs d'école stagiaires, dont deux représentants de l'assemblée organisée quelques heures plus tôt à l'IUFM de Livry-Gargan.
Les stagiaires ne sont pas isolés : le public comptait également des lauréats du concours en report de stage, des néo-titulaires, des tuteurs, des parents d'élèves, des délégués syndicaux du primaire et du secondaire et un représentant de Sauvons L'Université.

La séance a débuté par l'élection du bureau proposé par le collectif Stagiaire impossible et d'un modérateur issu de la salle.

Un ordre du jour a ensuite été soumis aux présents, qui ont souhaité y ajouter explicitement un point sur les conditions d'hébergement de certains et une discussion sur les suites à donner au mouvement.

La présidente de séance a alors effectué un bref rappel des conditions de stage que nous subissons : un volume horaire énorme pour des débutants, un état de pression et d'épuisement extrême, l'absence de tuteurs pour nombre d'entre nous (7 présents étaient dans ce cas), des conditions de titularisation opaques et le cynisme des autorités qui prétendaient la veille encore que notre entrée dans le métier ne posait aucun problème particulier.

Face à cet état des lieux, un mouvement est né dont le collectif Stagiaire impossible s'est fait la courroie de transmission.
C'est un organe de mobilisation qui ne prétend pas représenter l'ensemble des stagiaires ni s'approprier le mouvement, et qui tient à rester indépendant des syndicats tout en travaillant avec chacun d'entre eux.

Ce positionnement a permis l'élaboration d'une déclaration de soutien au nom d'une intersyndicale du second degré de l'académie de Créteil composée du SNES-FSU, du SNEP-FSU, du SN-FO-LC, de la CGT-Educ'action, du SGEN-CFDT et de SUD Education.
Ces syndicats s'associent aux revendications sur la réduction du nombre d'heures en classe, un accompagnement réel de tous les acteurs de notre formation, et la transparence des critères d'évaluation, identiques pour tous. Ils ajoutent un quatrième point pour rappeler qu'ils défendront les stagiaires contre toute pression supplémentaire et toute mesure de rétorsion à l'encontre du mouvement. Une audience sera demandée au recteur de l'académie de Créteil pour lui présenter ces revendications.
Le SNETAA-EIL et la CNT-FTE ont par ailleurs également témoigné de leur soutien au mouvement.

L'assemblée a ensuite pris le temps de la discussion tant sur les conditions déplorables dont nos élèves et nous faisons les frais, que sur les termes de nos revendications et les actions à mener dans les semaines à venir.
La nécessité d'un mouvement conjoint des stagiaires du 1er et du 2nd degré est apparue clairement : les professeurs d'école stagiaires de la « vague B » de Créteil ont subi des conditions pires encore que celles désormais connues des professeurs de collège/lycée en termes de charge horaire sans préparation ; pas de classes à examen en collège et lycée, pas de classes-charnières en primaire ; pas plus de deux niveaux dans le secondaire, pas de classes à double-niveau en primaire ; pas de classes à difficultés spécifiques (CLIS, SEGPA, non-francophones, etc...), uniformisation nationale des conditions de stage et d'évaluation... Au-delà des spécificités de chacun, nous nous retrouvons sur le fond de toutes nos revendications.
Tous ont d'ailleurs insisté sur la nécessité de continuer à élargir le mouvement avec une visibilité plus grande, notamment auprès des collègues titulaires et des parents d'élèves.
Enfin, si nous étions rassemblés sur la question de nos conditions de travail, nous n'oublions pas que notre situation n'est qu'un des aspects d'une politique générale dans l'Education et au-delà, visant à diminuer l'encadrement scolaire et généraliser la précarité des non-titulaires.

Pour finir la séance, les propositions évoquées régulièrement ont été soumises au vote, et ont été adoptées comme suit (environ 120 présents à ce stade de l'assemblée).

Revendications :
  • Droit à une présence en responsabilité devant les élèves n'excédant pas un tiers du service complet : 96 voix pour
  • Droit à deux ans de formation professionnelle rémunérée : 62 voix pour
  • Droit à l'accompagnement d'un conseiller pédagogique non-évaluateur : 80 voix pour
  • Transparence et uniformisation nationale des conditions de stage et de validation : 105 voix pour
  • Abrogation de la masterisation, liée à la dégradation des conditions de stage : 70 voix pour, 5 contre

Actions :
  • Appel national aux assemblées générales pour élargir et amplifier le mouvement : 78 voix pour
  • Manifestation en compagnie des collègues titulaires rue de Grenelle Mercredi 17 Novembre pour le « point d'étape » annoncé par le ministre : 90 voix pour
  • Pour l'académie de Créteil, manifestation devant le rectorat pendant l'audience avec le recteur : 60 voix pour
  • Convocation d'une nouvelle assemblée des stagiaires d'Île-de-France peu après la rentrée : 85 voix pour

Nous nous sommes séparés en annonçant la diffusion d'une pétition adressée au rectorat de Créteil reprenant ces revendications afin d'apporter le poids du nombre à la délégation auprès du recteur : plus nous serons nombreux à signer, moins il y aura de risques pour chacun.

Informez-vous sur l'état de la mobilisation en écrivant à stagiaireimpossible@gmail.com, ou sur http://stagiaireimpossible.blogspot.com.

jeudi 14 octobre 2010

Appel à l'AG du Mercedi 20 Octobre à la Bourse du Travail de Paris

Assemblée Générale
A l’appel du collectif stagiaire impossible

Mercredi 20 octobre, à 17h à la Bourse du Travail de Paris
(3 Rue du Château d'eau, 75010 Paris, métro République)

Cette AG s’inscrit dans la continuité de l’appel de Torcy du 01/10/10. Les stagiaires présents s’étaient entendus sur trois revendications :

1)             MOINS D'HEURES DE SERVICE
2)             UN TUTEUR POUR TOUS
3)             DES CONDITIONS DE VALIDATION TRANSPARENTES

Cette Assemblée Générale souveraine mais soutenue par l'ensemble des organisations syndicales, sera l’occasion de poursuivre les discussions, de continuer le débat et de prolonger le mouvement.

Stagiaires du général, du technique et du professionnel, stagiaires CPE, stagiaires du primaire, collègues, tuteurs, formateurs, réunissons nous le 20 octobre à la Bourse du Travail de Paris pour nous organiser et agir

Pour nous contacter, une adresse : stagiaireimpossible@gmail.com (liste de diffusion) et un blog : stagiaireimpossible.blogspot.com

Lettre aux associations de parents d'élèves

Suite aux votes favorables des différentes A. G. de stagiaires ayant déjà eu lieu, une lettre aux associations de parents d'élèves va être envoyée.
Il s'agit d'attirer leur attention sur les conditions insoutenables d'entrée dans ce métier que nous avons pourtant choisi.
Voici le contenu de la lettre en question :



Mesdames, Messieurs,

Nous sommes de nombreux enseignants stagiaires à avoir pris notre poste en cette rentrée 2010. Les conditions d’enseignement et de bonne tenue des cours nous paraissent gravement compromises par la réforme concernant notre formation. Comme nous œuvrons ensemble pour le présent et le futur de vos enfants, il nous semble essentiel de vous informer le plus honnêtement possible sur la détérioration de nos conditions de travail.

Une détérioration des conditions de travail qui se répercutent en cours
Jeunes enseignants, nous sommes motivés par un métier que nous avons choisi, que nous aimons, et pour lequel nous souhaitons nous investir. Malheureusement, nous sommes dans des conditions telles que nous ne pouvons l’exercer correctement. Ces conditions ont entrainé chez l’ensemble d’entre nous une fatigue physique et morale qui compromettent la préparation des cours et les interactions avec les élèves. En effet, nous commençons désormais notre année de stage à temps plein: 18 heures de cours réparties sur au moins trois niveaux dont des classes à examen pour la majorité d’entre nous. La préparation d’une heure de cours est un exercice totalement nouveau pour nous, et demande un temps considérable de préparation (en moyenne 5 heures de préparation pour 1h de cours). Des journées de formation, bien entendu nécessaires pour des néophytes, viennent se surimposer à nos emplois du temps déjà lourds.
Outre des pressions liées au temps de travail, nos conditions d’exercice sont souvent très mauvaises : nous sommes parfois professeurs principaux (et donc en charge de l’orientation de nos élèves), et souvent face à des classes extrêmement « difficiles » (nous sommes nombreux à avoir été nommés en ZEP ou en ZUS, à avoir des élèves non-francophones, certains sont en UPI, classes qui accueillent des élèves en situation de handicap,). Nous manquons également du matériel  le plus élémentaire pour faire cours : en lycée, nous n’avons pas de manuels dans de nombreuses matières, alors que les nouveaux programmes demandent des supports de mise en œuvre.

Nous tenons à rappeler que les années précédentes, le stage était réduit puisque les nouveaux professeurs assuraient en moyenne entre 6 et 8 heures de cours hebdomadaires et bénéficiaient le reste du temps d’une formation à l’IUFM. Néanmoins, cette année de formation des enseignants restait une année très difficile. La très grande majorité des professeurs stagiaires était épuisée. Avec en moyenne 10 heures de cours en plus à assurer cette année nous sentons que nos conditions d’exercice  du métier d’enseignant deviennent impossibles. Cette augmentation de la charge horaire est liée à des choix budgétaires catastrophiques dans le domaine de l’éducation. Ces choix témoignent de l’irresponsabilité du gouvernement en ce qui concerne la formation et l’avenir des élèves : de jeunes professeurs stagiaires sont  parachutés à des postes de professeurs titulaires ; ainsi, les salaires sont économisés, alors que la formation des professeurs stagiaires comme des élèves est mise en danger.

Enseigner, comme tout métier, s’apprend !
En poste devant vos enfants depuis le début du mois de septembre, nous faisons le maximum pour leur assurer un enseignement clair, enrichissant et adapté à leurs besoins. Nous arrivons cependant tous à un état d’épuisement qui limite gravement notre capacité à construire et  dispenser des cours épanouissants, variés et dynamiques, ou à être suffisamment disponibles pour les élèves. Nous avons mis de côté nos activités personnelles, ce qui a une répercussion sur notre pratique et notre capacité à prendre du recul (réflexion sur notre discipline et organisation de sorties culturelles avec les élèves…). On relève de nombreux arrêts maladie, voire des démissions, ce qui ne peut que nuire à la bonne progression des élèves. Certains médias ont évoqué notre situation en disant que nous sommes incompétents, mais comment être pleinement compétents dans une telle situation ? Nous débutons et souhaiterions simplement pouvoir mettre en œuvre nos compétences et nos capacités, ce qui n’est actuellement pas possible. Voilà pourquoi nous demandons des conditions décentes d’apprentissage et d’exercice du métier d’enseignant, et entreprenons de nous organiser pour porter cette demande.

Pour nous contacter : stagiaireimpossible@gmail.com 

mercredi 13 octobre 2010

Grèves et blocages de lycées : une occasion de faire entendre nos revendiactions?

Des lycéens et des professeurs appellent à la grève dans plusieurs académies.
Un certains nombre d'établissements se sont déclarés en grève reconductible dans l'Académie de Créteil et des tracts ont été diffusés auprès des élèves.
Il serait souhaitable de faire entendre notre voix par ce biais, en diffusant nos propres tracts, ou en intégrant nos revendications aux tracts qui se mettent en place. 
Voici l'un de ces tracts :

Pourquoi certains de vos enseignants
sont-ils en grève reconductible?

La réforme des retraites est  injuste socialement, alors que d'autres solutions existent.

-   Le progrès social, ce n'est pas de travailler plus longtemps chaque fois que l'espérance de vie augmente.

-   Si nous partons plus tard à la retraite, vous galérerez plus longtemps pour trouver un emploi.

-   Ce qui est en jeu, ce n'est pas que l'âge du départ à la retraite. Concrètement, beaucoup de seniors sont au chômage, beaucoup aussi s'arrêtent parce qu'ils ont des problèmes de santé. De ce fait, de moins en moins de gens partent avec une retraite entière, notamment les femmes. Si vos parents ont une retraite insuffisante pour survivre, qui devra les aider financièrement? Vous.

-   D'autres solutions existent. Une puissance mondiale comme la France produit assez de richesses pour en faire bénéficier ceux qui ont passé l'âge de travailler. Tout est une question de répartition des richesses. L'attaque contre les retraites est une attaque contre le niveau de vie des classes populaires au bénéfice des marchés financiers.

C'est maintenant que nous pouvons faire reculer le gouvernement sur ce projet.

-   La mobilisation est massive et ne faiblit pas de journée d'action en journée d'action.

-   Plusieurs secteurs sont en grève reconductible (transports, énergie, mais aussi éducation nationale, ports, et d'autres entreprises qui ne font  pas la une des medias).

-   Le gouvernement sait que l'opinion publique est opposée à ce projet, mais il a déclaré publiquement qu'il n'en tiendrait pas compte. La seule issue pour se faire entendre est donc le rapport de forces.

Au-delà des retraites, c'est  l'avenir de notre protection sociale et des services publics qui est en jeu.

-   Si la réforme des retraites passe, d'autres projets de réforme de la sécurité sociale sont déjà dans les cartons.

-   Nous n'avons pas encore réussi à mettre un coup d'arrêt à la suppression des postes dans le secteur public. C'est en réagissant maintenant que nous avons une chance.

-   La réforme du lycée (contre laquelle nous avons déjà fait grève) est en train de désorganiser complètement l'enseignement. Elle se fait dans l'opacité la plus totale, par exemple nous ne serons même pas en mesure d'indiquer aux élèves de 1ère les modalités du bac, l'accompagnement personnalisé se fait à 30 élèves et sans objectif précis, etc....

-   Le gouvernement doit comprendre maintenant qu'il ne peut pas se permettre n'importe quoi contre l'avis de la majorité des personnes concernées.

Vos enseignants grévistes

dimanche 10 octobre 2010

Compte-rendu de l'AG du 8 Octobre à Sevran

35 stagiaires étaient présents lors de l'assemblée tenue à l'occasion de la journée de formation à Sevran ce Vendredi 1er octobre.

ORDRE DU JOUR
Vote sur les trois points du tract (conditions claires de titularisation, réduction du nombre d'heures, obtention d'un soutien plus concret).
Débat sur les modalités de manifestation du 12 octobre.


INFOS
  • Soutien des syndicats : SUD propose de prêter une salle aux stagiaires qui voudront organiser une réunion, FO et la SNES organisent des réunions consacrées à la situation des stagiaires. Les syndicats peuvent aider à rassembler des informations sur les conditions de travail des stagiaires sur les autres académies.
  • AG de Torcy : rappel des trois points de revendication : conditions claires de titularisation, réduction du nombre d'heures, obtention d'un soutien plus concret. Nous voulons le soutien des tuteurs, mais aussi des parents d'élèves et des chefs d'établissements.
  • conditions de titularisation : plusieurs personnes, dont un inspecteur, ont confirmé que la titularisation passe non seulement par la visite de l'inspecteur mais aussi par le tuteur et le chef d'établissement.
  • dans l'AG de Torcy : demander aux tuteurs de ne pas remonter les listes.
  • le remplacement des tuteurs par des étudiants : à Créteil, seuls les tuteurs seront remplacés par des étudiants de Master. Cela ne concerne pas les néo-titulaires et les stagiaires. Dans l'Académie de Créteil, très peu d'étudiants de Master, donc très peu de tuteurs devant abandonner leurs classes
  • AG DE TOUS LES STAGIAIRES LE 20 OCTOBRE LE MERCREDI, Bourse du Travail, métro République à Paris.


INITIATIVES POUR DIFFUSER ET RÉUNIR LES INFORMATIONS
  • Réunion de travail du 7 octobre, début de la rédaction d'une lettre aux parents élèves, une lettre ouverte au rectorat, une à la presse. La lettre ouverte au rectorat permet également d'informer l'académie.
  • Réunion de travail du dimanche 10/10, à 18h à Port Royal, pour finir la rédaction de ces lettres.
  • Rapport aux médias. Le problème des stagiaires est bien couvert, France 2 recherche des témoins "en difficulté". Essayer d'être à deux devant les médias, pour éviter de tomber dans l'apitoiement personnel et parler des revendications collectives.
  • Les tuteurs : ils peuvent également nous informer du nombre de stagiaires qui démissionnent, qui sont en arrêt maladie.
  • Diffuser le mail stagiaireimpossible@gmail.com, y compris sur d'autres académies.
  • Créer une pétition à faire circuler également.
  • Rapports aux syndicats : principe de l'AG souveraine, où des représentants des syndicats sont les bienvenus en tant qu'observateurs, il faut échanger des informations avec tous.
  • Problème de la liste mail à gérer, les volontaires sont les bienvenus.
  • Intégrer la date de l'AG du 20 Octobre sur le tract de la manifestation du 12 Octobre.

POINTS VOTÉS :
  • les trois points contenus dans le tract de "l'appel de Torcy" (nombre d'heures diminué, plus de soutien des stagiaires, conditions claires de titularisation), adopté à l'unanimité
  • union plus étroite entre stagiaires et autres profs : adopté
  • être dans la manifestation du 12/10 en tant que stagiaires unis : adopté avec 12 pour, 7 contre, 6 abstentions. Point fixe ou banderole : non soumis au vote
  • Pétition : adopté avec 18 pour, 2 contre

Pétition lancée le 7 Octobre par les conseils pédagogiques de l'académie de Rennes


Lancé par les stagiaires eux-mêmes dans l'académie de Créteil, notre mouvement est en train d'opérer des jonctions avec de nombreuses initiatives jusqu'ici isolées partout en France. Voici la pétition que les tuteurs de l'académie de Rennes viennent de lancer et qui a déjà recueilli plus d'une cinquantaine de signatures, en vue d'une recontre avec le recteur la semaine prochaine.
Ce document illustre l'inégalité de traitement des stagiaires au niveau national, et la convergence des revendications des acteurs de la formation des nouveaux enseignants et CPE.

Monsieur le Recteur de l’Académie de Rennes

 

Pour le maintien des stagiaires à 9 heures par semaine


Réunis en plénière les 6 et 7 octobre à l’IUFM de Rennes, les professeurs tuteurs, désignés pour la plupart se sont trouvés confrontés à des problèmes considérables dus à l’incohérence de la mise en place du tutorat nouvelle version 2011.

Cinq semaines après la rentrée, le constat est le suivant :
  • nomination tardive et arbitraire de la plupart des conseillers pédagogiques, sans information et formation préalables ;
  • aucun ordre de mission ni d'arrêté ;

  • pas de calendrier ;

  • aucune diffusion du cahier des charges du tutorat ;
  • inégalité de traitement des stagiaires et de leur chance de réussite (absence de tuteurs, affectation sur plusieurs établissements, éloignement géographique tuteurs/stagiaires, multiplicité des niveaux d’enseignement avec parfois classes à examen…)
Nous sommes aussi préoccupés des conséquences qu’engendre cette situation :
  • manque de formation et de suivi quotidien de nos élèves ;
  • des élèves qui subissent cette réforme ;
  • mobilisation des TZR, déjà peu nombreux, qui ne sont plus disponibles pour assurer les remplacements, ce qui entraîne le recours à des emplois précaires de contractuels ;
  • multiplicité des intervenants parfois sans expérience pédagogique…
Devant cette situation, il nous semble inadmissible de cautionner l’entrée dans ce métier complexe (BO n° 29 du 22 juillet 2010) sans véritable formation et de contribuer à mettre en péril la titularisation et la mission confiée à ces nouveaux professeurs.

Devant les dysfonctionnements constatés relatifs à la formation des professeurs stagiaires et à leur accueil dans les établissements, nous demandons que la décharge de 9 heures qui leur a été accordée soit prolongée jusqu’à la fin de l’année scolaire, et ce dans l’intérêt des élèves et de l’institution, car il nous semble définitivement impossible et indécent de demander à un professeur stagiaire de cumuler formation et charge d’enseignant à temps plein.

Rennes, le 7 octobre 2010

Compte-rendu de l'AG du 8 Octobre à Romainville

Nous étions une vingtaine de stagiaires ce Vendredi lors de la formation transversale à Romainville pour discuter de nos conditions de travail. Il y avait là des enseignants en sections générales et professionnelles et des conseillers principaux d'education. Deux formatrices ont également assisté à la réunion.

            Après avoir annoncé les résultats de la première AG de Torcy du Vendredi 1er Octobre, nous avons présenté l’adresse stagiaireimpossible@gmail.com ainsi que la tenue future de l’AG inter-académique du Mercredi 20 Octobre.

Différents stagiaires ont ensuite pris la parole pour expliquer leur situation, dont des stagiaires en lycée professionnel et des collègues CPE.

            Les revendications ont été approuvées à la quasi-unanimité, tout comme les principes de lettre ouverte, au recteur mais aussi au ministère, aux syndicats, au syndicat des proviseurs et aux associations de parents d’élèves.

Compte-rendu de l'AG du 8 Octobre à Torcy

A la suite d'une première assemblée générale ayant eu lieu le Vendredi 1erOctobre à l'IUFM de Torcy à l'initiative des enseignants stagiaires d'histoire-géographie, anglais et lettres, une deuxième assemblée générale s'est tenue au sein de l'IUFM en parallèle d'autres AG se déroulant dans les différents lieux de formation de l'académie de Créteil. 

L'assemblée générale a été annoncée lors de la distribution de tracts à l'entrée de l'IUFM. Son heure et son lieu ont été précisés dans chaque salle au cours de la matinée. Les formateurs ont accepté de nous libérer plus tôt pour permettre cette assemblée générale.


Nous étions environ 75 personnes (sur les 130 stagiaires présents à l'IUFM). L'assemblée générale a débuté vers 11h30 et s'est terminée vers 12h30. Etaient présent des enseignants stagiaires des différentes disciplines, une stagiaire CPE ainsi que deux délégués syndicaux du SNES.


La discussion a commencé par la présentation du mouvement initié la semaine précédente. Les trois revendications votées lors de l'assemblée générale ont été rappelées et explicitées :
    • Moins d'heures de service ;
    • Un soutien plus concret (que chacun ait un tuteur, que les proviseurs ne servent plus de nous comme moyen de pression sur le rectorat) ;
    • Des conditions de titularisation transparentes (il faut savoir le nombre de visites que les stagiaires recevront, quels seront les critères d'évaluation, qu'il y ait une égalité de traitement entre les académies).


Les objectifs du mouvement de mobilisation ont été affirmés : il s'agit de faire remonter nos difficultés collectivement jusqu'au recteur pour que celui-ci ne puisse plus nier les problèmes rencontrés par les stagiaires.


A également été présentée une proposition concernant une réunion de tous les stagiaires des académies de Paris, Créteil, Versailles le 20 octobre 2010.


Ces propositions ont ensuite été soumises au vote :
    • Moins d'heures de cours pour la rentrée 2011 : accepté à l'unanimité.
    • Moins d'heures de cours immédiatement : accepté.
    • Soutien plus concret : accepté à l'unanimité.
    • Conditions de titularisation transparentes : accepté à l'unanimité.
    • Réunion de tous les stagiaires à la Bourse du travail le 20 octobre : accepté à l'unanimité
Certains points ont été précisés :
    • On a insisté sur les conditions de titularisation. En aucun cas, il ne faut faire référence à la circulaire ministérielle : il ne s'agissait que de conseils et non d'obligations. Ces conditions doivent être transparentes et les mêmes pour toutes les académies.
    • La question des réductions d'heures a été précisée : il faut demander le retour à la situation des années précédentes, c'est-à-dire un retour à 6-8h de cours maximum par semaine.
    • Un délégué syndical du SNES est intervenu. Il a insisté sur la nécessité d'un soutien plus concret avec notamment des visites des formateurs dans les établissements. Nous devons nous adresser au ministère et pas seulement au rectorat. Il a ensuite présenté les diverses actions du SNES en nous assurant de son soutien.


D'autres propositions ou revendications ont été avancées :
    • La question de la formation a été longuement discutée. Faut-il la supprimer, l'alléger (suppression de la formation transversale), la suspendre jusqu'à la première année de titularisation ? Ou au contraire faut-il la conserver ? Aucune réponse satisfaisante n'ayant pu être trouvée, cette question devra être de nouveau soumise au vote lors de la prochaine AG en précisant les différentes revendications et implications. Dans tous les cas, cette formation doit être plus ciblée et plus spécifique et doit être la même pour toutes les académies. La situation des anciens contractuels a également été évoquée.
    • Il faut que nous puissions constituer nos propres statistiques : chacun doit regarder dans son établissement s'il y a eu des démissions de stagiaires, combien il y a eu d'arrêts maladie. Il faut également savoir combien de stagiaires n'ont pas de tuteur.
    • La question des médias a également était abordée. Nombreux sont ceux qui sont effectivement sollicités. Il faut suivre une ligne commune et ne surtout pas tomber dans le misérabilisme.
    • Il faut mettre fin aux spécificités académiques qui ont cours actuellement : il faut une vraie coordination nationale avec les mêmes conditions de titularisation et de formation pour toutes les académies. Il faudrait réussir à savoir comment ça se passe dans chaque académie.
    • Une stagiaire CPE a également demandé au nom de ses collègues à ce que les tuteurs ne soient pas, dans leur cas précis, dans le même établissement qu'eux pour ne pas fausser le regard qu'ils ont sur eux.
Des actions ont été proposées :
    • Ecrire très rapidement une lettre ouverte ainsi que des lettres plus spécifiques pour le recteur, les syndicats de professeurs, les syndicats de proviseurs, les médias et les associations de parents d'élèves.
    • Afficher les tracts dans les salles des professeurs pour que chaque établissement soit au courant de notre mobilisation et de nos revendications.
    • Faire un cortège de stagiaires le 12 octobre et rajouter nos revendications à celles des retraites.
    • Ne pas faire remonter les listes d'émargement lors des journées de formation.
Ont été soumises au vote les propositions suivantes :
    • Retour au nombre d'heures de cours de l'année dernière : accepté.
    • Cortège du 12 octobre : accepté (13 pour, 10 contre et une très large majorité d'abstentions).
    • Lettre ouverte : accepté à l'unanimité.
    • Lettres individuelles : accepté à l'unanimité.
    • Formation (suppression, suspension, allègement, formation plus spécifique) : ces questions devront être revotées après précision.

samedi 9 octobre 2010

Compte-rendu de l'AG du 8 Octobre à Saint-Denis

Après diffusion du tract « stagiaire impossible » et passage de représentantes du mouvement dans les 2 classes pour avertir l’ensemble des stagiaires, l’AG s’est déroulée au site IUFM de Saint-Denis de 16h à 17h.
14 personnes étaient présentes, soit un tiers environ de l’effectif global présent sur le site. Deux délégués du SNES (qui n’ont pas pris part au vote) étaient également présents.
Plusieurs disciplines étaient représentées : Physique-Chimie, Lettres, Histoire-Géo, Anglais, Biologie, Français-Histoire (PLP),…. (NB : Des stagiaires CPE ont été approchés. Ils ont manifesté un réel intérêt pour le mouvement)
Après la présentation du mouvement « stagiaire impossible » et l’affichage au tableau des revendications à voter, un moment de discussion a été ouvert. Plusieurs remarques ont été émises :
  • Qui représente « Stagiaire Impossible » ? Y a-t-il un « leader » ? Réponse : pas pour le moment, gestion collégiale.
  • Il faut souligner l’inéquité de traitement entre les stagiaires (dans certaines académies, des stagiaires seraient à 8h : académie de Limoges par ex.)
  • Caractère trop « utopique » de la revendication sur la diminution du service. Proposition de préciser que sont surtout visées : les heures supplémentaires, les PP, les classes à examens, les services sur deux établissements. (proposition soumise au vote)
  • L’idée d’une rencontre avec le recteur en partenariat avec FO semble prématurée.
  • Débat sur la proposition de revendication d’une titularisation systématique. Des réticences ont été exprimées contre une revendication trop radicale et donc prématurée. (proposition soumise au vote)
  • Proposition d’une lettre supplémentaire, à envoyer au médiateur de la République.
Résultat du vote :

Revendications :
  • Diminution du service : adoptée à l’unanimité
  • Avoir un soutien plus concret : adoptée à l’unanimité
  • Avoir des conditions de validation transparentes : adoptée à l’unanimité
Autre proposition de S.I. :
  • Rencontre avec le recteur en « partenariat » avec FO : rejet avec faible majorité
  • Lettres au recteur, parents d’élèves, syndicats (proviseurs et enseignants) : adoptée à l’unanimité
Propositions de l’AG :
  • Mettre l’accent mis sur les heures supplémentaires, les PP, les classes à examens, les services sur deux établissements : adopté à l’unanimité
  • Lettre au médiateur de la République : adoptée à l’unanimité

Compte-rendu de l'AG du 8 Octobre à Créteil

Une semaine après la constitution à Torcy d'un mouvement collectif des stagiaires de l'Education, l'information a circulé dans les établissements et sur les listes de diffusion et de plus en plus d'entre nous deviennent partie prenante du mouvement.

Les participants à la journée de formation interdisciplinaire organisée à l'IUFM de Créteil le Vendredi 8 Octobre avaient été avertis de la tenue d'une assemblée dès leur arrivée le matin et s'étaient vu remettre un exemplaire du tract issu de l'AG du 1er Octobre.
De 13h30 à 14h, une cinquantaine de stagiaires étaient présents : professeurs de collège, de lycées généraux, techniques et professionnels et CPE, c'est-à-dire quasiment tous les stagiaires en formation ce jour-là.

Après une présentation des racines du mouvement, l'adresse stagiaireimpossible@gmail.com a été rappelée à tous ceux qui souhaitent être tenus au courant des actions de stagiaires dans l'académie et, de plus en plus, au-delà. L'autre annonce importante a concerné l'organisation d'une grande AG nationale des stagiaires Mercredi 20 Octobre à la Bourse du Travail à Paris.

Après une phase d'échanges sur les revendications que nous souhaitions réaffirmer, nuancer ou enrichir par rapport à l'appel de Torcy, les résolution suivantes ont été mises aux voix et adoptées à une très large majorité :
  • l'AG du 8/10 à Créteil réaffirme la nécessité d'une réduction du service lors de l'année de stage (6 abstentions et 3 contre) : un temps plein de but en blanc nous pousse à bout, nous en souffrons en espérant que les élèves n'en subissent pas les effets.
  • Quasi-unanimité sur notre appel à un soutien concret (2 abstentions) : nous avons besoin de tuteurs présents, et surtout pas d'être pris dans les tensions institutionnelles entre les acteurs de notre formation.
  •  Enfin la transparence des modalités et des critères de validation du stage est également une attente très forte (4 abstentions) : les informations arrivent au compte-goutte et se contredisent parfois, les disparités inter-académiques embrouillant encore plus le tout.
Jusque là, l'AG du 8 à Créteil reprend donc à son compte l'intégralité des revendications exprimées le 1er à Torcy. En outre, nos échanges ont beaucoup porté sur les journées de formation régulières que nous suivons sur les journées sans cours à assurer, et nous ont conduit à ajouter un quatrième point :
  • Réaménagement des séances de formation (2 abstentions, 2 contre) : si elles ne sont pas facultatives, et qu'elles représentent un temps de travail supérieur à celui libéré par nos deux heures de décharge (situation toute  théorique à Créteil), pourquoi ne sont-elles pas comptées comme un service et donc rémunérées (formation initiale de fin Août comprise) ? Est-il bien raisonnable que les lauréats des concours internes suivent la même formation que leurs collègues inexpérimentés ? Pourquoi le nombre et la répartition des heures diffère-t-elle d'une discipline à l'autre ?
Enfin, les initiatives jusqu'ici isolées de certains ont rencontré les propositions d'action évoquées la semaine précédente à Torcy, et l'assemblée a enfin voté le principe de lettres collectives des stagiaires, adressées au Rectorat, aux organisations des chefs d'établissement, aux syndicats de l'Education  et aux fédérations de parents d'élèves (2 abstentions).

Celles et ceux qui souhaitent contribuer à leur rédaction essaieront de la réaliser dans la semaine prochaine.

L'assemblée a pris fin à 14h, à temps pour reprendre la formation.

vendredi 8 octobre 2010

Tract issu de l'AG du 1er Octobre : "l'appel de Torcy"


A TOUS LES PROFESSEURS STAGIAIRES


Un constat : entrer dans le métier à plein temps ne nous permet pas d'assurer une préparation et une conduite des cours aussi bonnes que nous le souhaiterions. C'est d'autant plus éprouvant que nous sommes pris dans un contexte institutionnel très tendu qui complique les relations avec nos tuteurs, formateurs, chefs d'établissements et inspecteurs.
Dans ces conditions, les modalités de titularisation semblent plus qu'incertaines.
Face à ce constat, les stagiaires en formation à Torcy se sont réunis Vendredi 1er Octobre et se sont accordés sur trois revendications fortes :

➔MOINS D'HEURES DE SERVICE : nous voulons un allégement immédiat des horaires devant les classes pour nous, et leur réduction radicale pour les futurs stagiaires de 2011.
➔UN SOUTIEN PLUS CONCRET : il faut un tuteur impliqué pour chacun, et la garantie d'être détachés par nos établissements lors des formations qui nous restent.
➔DES CONDITIONS DE VALIDATION TRANSPARENTES : qu'on sache enfin combien de visites nous recevrons, quand et de qui et quels seront précisément les critères d'évaluation, et qu'on restaure le cadrage national assurant l'égalité de traitement entre académies.

Pour porter ces revendications, nous souhaitons poursuivre notre mobilisation et l'étendre à l'ensemble des stagiaires de tous les niveaux, toutes les disciplines, toutes les filières et toutes les académies.
Comment participer ?
Envoie-nous un courriel à stagiaireimpossible@gmail.com afin d'échanger des informations de mobilisation et construire un mouvement cohérent d'envergure !
• Photocopie ce tract, pense à demander à un délégué de ton établissement d'utiliser les crédits syndicaux.
• Diffuse-le dans ton établissement, lors des formations transversales (Vendredi 8 dans l'académie de Créteil) et auprès de tes connaissances d'autres académies.
Plus nous serons nombreux, plus nous aurons de chances de surmonter nos difficultés. Nous aimons ce métier, et c'est parce que nous voulons le faire bien que nous devons faire entendre notre voix !

Compte-rendu de l'AG du 1er Octobre à Torcy

A l’initiative de quelques stagiaires une assemblée générale s’est tenue au sein de l’IUFM de Torcy. Deux collègues étaient passés dans les différentes salles de formation et un tract avait été distribué pour annoncer la tenue de ce premier rassemblement.
Nous étions environ 80 personnes. L’assemblée générale a commencé à 16h45 et s’est terminée une heure et demie plus tard. Etaient présents des enseignants stagiaires d’anglais, de français et d’histoire-géographie, des formateurs et deux délégués syndicaux du SNES.

La discussion a commencé sur les conditions précaires de travail des différents stagiaires cette année :

-       les 15 ou 18 heures de cours sont un soucis pour tout le monde (fatigue, qualité des cours, stress) et ne nous permettent pas de profiter au mieux des journées de formation.
-        Certains stagiaires n’ont toujours pas de tuteur
-       A ces conditions de travail difficiles de travail s’ajoute une pression supplémentaire venue d’un conflit ente les proviseurs et le rectorat : quelques proviseurs refusent que les stagiaires assistent à des journées de formation en dehors de la journée libérée dans nos emplois du temps à cet effet. Nous nous retrouvons donc entre deux feux : les proviseurs menacent de retenu de salaire les stagiaires qui se rendraient aux journées de formation sur leurs heures de cours et de son côté le rectorat, par le biais des IPR, nous somme d’assister aux journées de formation sous peine également de retenu de salaire.
-       Enfin, les conditions de validation de nos diplômes sont toujours confuses (combien de visites dans l’année, quels sont les critères d’évaluation)

A la suite de ce constat, nous avons discuté de la mise en place d’un mouvement de contestation.

-       Une adresse mail a été mise en place stagiaireimpossible@gmail.com. Elle doit permettre la constitution d’une liste de diffusion + contact avec les syndicats.
-       La nécessité de l’élargissement du mouvement d’une part aux autres stagiaires de l’académie de Créteil et d’autre part aux stagiaires des autres académies s’est naturellement imposée.
-       Ce mouvement doit également s’appuyer sur l’ensemble des syndicats de l’éducation nationale (dont celui des proviseurs)
-       Les associations de parents d’élève doivent également comprendre la situation dans laquelle nous sommes et ainsi se joindre à nos revendications.
-       Nous avons en effet discuter des revendications qui seraient à la base de notre mouvement. La priorité lors de cet échange a été donnée à la diminution horaire de notre service + un tuteur pour tous + un éclaircissement des conditions de validation.

S’est alors posée la question de nos modalités d’action. Voici le résumé des propositions :

-       Distribution d’un tract appelant à la tenue d’assemblée générale dans tous les lieux de formation
-       Envoi de lettres au rectorat, syndicats enseignants, syndicat des proviseurs, association de parents d’élève.
-       Mise en place d’un cortège de stagiaires lors de la manifestation du 12 octobre prochain pour gagner en visibilité.
-       Nous pouvons noter que les représentants du SNES ont assuré leur soutient à ce mouvement et la possibilité de mettre à disposition locaux, photocopies et savoir faire pour contribuer à notre protestation (au passage différents syndicats, dont SUD et FO, qui n’étaient pas présents lors de cette assemblée générale nous ont également fait part de leur soutient)
-       Une formatrice de lettres a également pris la parole pour nous assurer de son approbation par rapport au mouvement naissant. Suite à la proposition de l’un d’entre nous d’arrêter de signer les feuilles d’émargement pour manifester notre mécontentement par rapport à ce « flicage » du rectorat,  elle a proposé que ce soit les formateurs eux mêmes qui ne fassent plus remonter ces feuilles au rectorat.

C’est ainsi que nous avons soumis au vote différentes propositions

-       La rédaction d’un tract que nous devons diffuser lors des prochaines journées de formation présentant les résultats de cette première AG a été très largement acceptée.
-       Sur la question des revendications le tryptique : l’allègement du service horaire + la nécessité d’un tuteur pour tous + l’éclaircissement des conditions de validation a été également largement accepté.
-       La formation d’un cortège de stagiaires lors de la manifestation du 12 octobre a également été soumise au vote et a été rejetée (de peu).